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Jean-Pierre Collinet :
interview exclusive 2019
Petit nantais
Date et lieu de naissance ?
Je suis né le 1er mai 1963 à Nantes.
Tu as des frères ou sœurs ?
Non, je suis un fils unique. Ma mère m’a eu assez tard, à 37 ans. De fait, j’étais non seulement fils unique mais je me suis retrouvé avec des cousins germains qui avaient 20 ans de plus que moi…
Tu étais plutôt solitaire ?
Oui, d’autant qu’il n’y avait pas non plus d’enfant de mon âge dans la résidence où je vivais.
Qu’est-ce que faisaient tes parents ?
Ma mère était institutrice et mon père travaillait dans l’aérospatiale comme dessinateur industriel.
Vous avez toujours vécu à Nantes ?
Oui. Ma mère est issue d’une famille bretonne. Elle était du quartier de Chantenay à Nantes. Elle y avait acheté un appartement dans un petit ensemble résidentiel de 4 étages où j’ai vécu toute ma jeunesse. C’était un quartier populaire.
Quels souvenirs as-tu de tes premiers jeux ?
J’ai fait beaucoup de patin à roulettes avec la seule cousine de mon âge, en bas de chez moi ! Je lui ai même appris à faire du skateboard plus tard.
Dans les jeux de construction, tu étais plutôt Lego ou Mécano ?
J’avais les 2, mais j’étais fou de Lego, comme mon fils !
Tu dessines enfant ?
Oui, de tout. Des voitures, des avions, etc. Mon père m’a beaucoup influencé avec ses stylos techniques, les Rotrings, que je voyais à la maison. Il était très rigoureux et très méticuleux. C’était un bricoleur et un inventeur. Il passait ses samedis et dimanches à sa maison de campagne, dans une pièce pleine d’outils… un vrai capharnaüm pour le coup ! Ça m’a beaucoup influencé, j’adorais faire du modélisme. J’avais fait un modèle d’hydroglisseur qui fonctionnait avec une pile de 4,5 W. Il était en forme de triangle, très inspiré par l’engin que je voyais dans la série télé américaine, “Mon ami Ben”. J’avais même gagné une compétition contre des bateaux de modélisme à moteur traditionnels et j’ai eu un article dans le journal !
T’es plutôt bon élève ?
Fils d’instituteur, tu as la pression, trop de pression ! Ce sont les devoirs en rentrant pendant que les autres s’amusent… l’école est plutôt synonyme de contrainte pour moi !
Tu ne te sens attiré par des matières en particulier ?
Non. J’ai plutôt des souvenirs difficiles de l’école. Un jour en primaire, l’institutrice m’a demandé de lire, je lui ai dit que je savais déjà lire. Ça m’a valu une énorme paire de claques ! Pourtant, ce n’était pas de l’impertinence de ma part, ma mère m’avait déjà appris à lire et à écrire dès la maternelle…
C’était l’époque où des enseignants menaçaient de nous frapper sur les doigts avec une règle en ébène ! C’était courant. Il faut dire que j’étais dans une école d’un quartier assez difficile, avec pas mal de familles de gens du voyage qui étaient sédentarisées. On entendait parfois qu’il y avait des histoires de coups de fusils !
Tu fais un sport à cet âge-là ?
Je faisais beaucoup de vélo dans le village de notre maison de campagne, il y avait ce qu’on appelle une “Jaïlle” (terrain de dépôt d’ordures), un champ rempli de bosses et de trous dûs aux impacts des bombardements américains. Les trous étaient devenus des décharges pleines de ferraille, des carcasses de vélos, de voitures… on y trouvait de tout, c’était ma malle aux trésors ! J’allais y chercher des morceaux pour fabriquer des “choppers”. Je coupais des fourches de vélos, je les redressais puis je les allongeais ! Je montais des roues mobylettes à l’arrière et je paradais là-dessus dans la rue de ma maison de campagne ! (rires) Avec des morceaux de cartons tenus avec des épingles à linge pour faire du bruit dans les rayons !
Avec tous ces matériaux à disposition, je faisais aussi des caisses à savon avec des roues de poussettes qui marchaient très fort dans la seule descente derrière le pont…
En petit nantais, je supposes tu as dû lire Jules Verne ?
J’adorais “Deux ans de vacances”… ! Je crois que c’est toujours mon préféré avec “Robur le Conquérant”.
Ceci dit, enfant, je ne sais pas si je savais que Jules Verne était Nantais. Je l’ai appris plus tard, grâce à mon métier - je suis maintenant expert en assurance - en allant faire une expertise sur l’île Feydeau, rue Olivier-de-Clisson d’où est originaire Jules Verne. La Loire étant régie par le flux et le reflux des marées, j’aime bien penser que ce mouvement perpétuel l’a influencé dans ses écrits…
Et toi dans tes skateparks !
(rires)
Notre génération a eu un imaginaire nourri de conquêtes spatiales, de science-fiction… on parlait d’ovni, extra-terrestre… Tu aimais ça ?
Oui, comme beaucoup je passais mes samedis après-midi devant l’émission de la première chaîne “La Une est à vous” qui diffusait “Cosmos 1999”, ”Au-delà du réel”, ”Les Envahisseurs”, etc.
Quand on te demandait ce que tu voulais faire plus tard, qu’est-ce que tu répondais ?
Je n’avais aucune projection professionnelle. J’aurais voulu être pilote d’avion mais sans en faire un métier… Je n’avais aucune idée de ce qu’un métier pouvait comporter comme contraintes. Mon éducation m’avait totalement éloigné de ça…
La pression du marché du travail n’était pas la même…
Aujourd’hui, j’ai l’impression que les gens arrivent dans les boîtes pour prendre ta place des autres, "strangle to life".
Ce n’est plus le plein emploi, c’est une stratégie d’effacement et de remplacement ! C’est une violence…
La planche à roulettes
Comment découvres-tu le skate pour la première fois ?
Je ne sais pas, peut-être à la télé… par contre, j’ai le souvenir précis de la première fois où j’ai vu des gens faire du skate devant moi, à l’intérieur du magasin de sport Loisir 44 à Nantes. C’était une démonstration de la marque Française Banzaï de Jean-Pierre Marquant, j’y avais emmené ma mère. Il y avait un module en plan incliné qui se prolongeait en wall. Ça m’a complètement bousculé et bouleversé ! Il fallait absolument que j’en fasse.
C’est en quelle année ?
Vers 1977, je ne sais plus…
Quelle est ta première planche ?
Mon premier “vrai” skateboard a été une Banzaï avec un kicktail, des grosses roues à l’arrière et des petites à l’avant. Un truc tout mou, flexible…
Toi qui bricolais beaucoup, as-tu essayé d’en construire une ?
Oui, avant la Banzaï, j’avais fabriqué un engin à partir de mes patins à roulettes Midonn, en vissant un patin démonté sous une planche. Je l’ai encore !
T’en faisais où ?
On avait grande une terrasse en béton à la maison de campagne où j’avais fait un bank à 45°. Mais ça ne marchait pas vraiment avec mon engin bricolé. Avec la Banzaï, ça a vraiment été le jour et la nuit. C’était extraordinaire. Ceci dit, j’ai toujours fait du patin à roulettes en parallèle du skateboard.
As-tu continué à faire des planches après avoir eu ta Banzaï ?
Non.
Où faisais-tu du skate ? dans ta rue ? sur une place en ville ?
Dans ma résidence, il y avait une petite descente goudronnée d’une trentaine de mètres avec des escaliers. Ça a été mon premier terrain de skate !
Qu’est-ce que tu y faisais ? des descentes ? des figures ? des sauts ?
Je rêvais de sauter un trottoir qui faisait 40 à 50 cm ! En Banzaï, ça n’était pas facile, c’était mou. J’y suis revenu un été en 1985 avec une nouvelle planche de street, et là, j’y suis enfin arrivé ! (rires) Aujourd’hui, je ne pourrais plus le refaire ! (rires)
Premiers skateparks
Quel le premier skatepark où tu vas ?
À la fin des années 70, on a eu un skatepark avec des modules sur la terrasse des Grands magasins Decré qui sont aujourd’hui les Galeries Lafayette. Il y avait une grosse rampe et avec ma Banzaï, j’avais du mal ! (rires) J’ai demandé à ma mère une Rollet en plastique jaune avec double kick qui était un peu plus adaptée, avec des trucks plus larges. J’y ai monté des Kryptonics rouges.
Qu’est-ce que tu faisais comme figures ?
Sur la rampe qui faisait à peu près 4 m de rayon, je faisais des one-wheelers avec ma Rollet ! C’était n’importe quoi. Puis j’ai eu une Sims Lonnie Toft avec des Sims Snakes vertes et des ACS 580.
Chez Direct System ?
Oui, c’est ça ! 490 francs 70€ ! Avec des Sims Snake. C’était extraordinaire dans le park.
Décris-nous un peu ce spot sur la terrasse, je n’en ai jamais entendu parler…
C’était un grand plateau qui devait faire 200 m² , avec un plan incliné de 30° et un quarter qui faisait 2 m avec un rayon très court sur lequel on pouvait faire des aerials. Il y avait un filet autour de la grande rampe pour empêcher les skateboards de voler dans les spectateurs!
L’entrée était payante ?
Gratuite pour tout le monde !
Y’avait beaucoup de monde ?
Au départ oui, mais rapidement on s’est retrouvé à une douzaine de gamins les mercredis après-midi, c’était un peu la fin de la première vague…
Tu skates ailleurs que dans ce park sur la terrasse ?
Pendant mon enfance, on allait en vacances à Valbonne à coté de Nice dans les Alpes-Maritimes, puis on s’est rapproché de la mer vers Biot dans un camping et j’ai connu l’extraordinaire skatepark du Marineland d’Antibes. J’ai le souvenir que l’entrée était chère pour moi et malheureusement je ne pouvais pas y rester toute la journée…
Tu allais dans le bowl en fibre ?
C’était le bowl - une demie-sphère sans plat - qui m’a le plus marqué ! J’ai le souvenir de le curver alors que la fibre était cassée et qu’il fallait éviter les trous ! J’ai pris beaucoup de plaisir dans ce bowl sans coping, cette sensation m’a profondément influencé et j’ai longtemps recherché cette émotion primale.
En vacances, mes parents m’emmenaient aussi au skatepark en béton de Fréjus (83), à l’entrée du Zoo.
Tu l’as skaté à la fin des années 70 ?
Oui. Le Park était une descente pour le slalom qui finissait en arc de cercle comme un ditch assez mou. Ça continuait sur un petit chemin en béton qui devait faire 1 m de large avec un angle qui envoyait vers un espace en rectangle avec 2 courbes en vis-à-vis à 90°.
Plus tard dans les années 80’s, j’y ai emmené tous les marseillais : Stéphane André, Benjamin “Bubu” Chasselon, Gorox, etc. On partait de Marseille, on s’arrêtait à Fréjus et on allait jusqu’à Nice pour skater le park des Jardins suspendus. Il y avait une bonne scène là-bas dans les années 80. Willy Petrucci était impressionnant. Il partait en haut du snake en fibre de verre en descente, en axel, puis il descendait en rockslide sur la petite arrête en fibre qui faisait quelques centimètres… jusqu’en bas ! Stéphane André avait les yeux écarquillés ! Il y avait aussi quelqu’un d’origine eurasienne qui était très fort, il faisait de super rock’n’roll sur la rampe en fibre sans plat, très engagé, les roues arrières complètement contre le coping comme les américains ! Pas un rock’n’roll style “touchette“ comme je le voyais faire par les français !
À Nantes, as-tu participé à des compétitions régionales ?
Non, la seule compétition que j’ai faite, c’était au skatepark du Ter à Lorient (en Bretagne). Dans ma catégorie, je crois que j’aie fini 2e. Je m’étais mis en tête de faire un invert en bas de la courbe de la rampe en béton et je me suis arraché le coude en tombant ! Cette rampe était mal foutue, il y avait un décalage,un desaffleurement dangereux sur le plat qui faisait clac-clac-clac lorsqu’on roulait.
Tu montais sur l’extension en plexi ?
Oui, j’adorais la sensation. On avait l’impression de sortir et de rouler dans le vide. Le paysage te sautait à la figure, surtout du côté qui donnait sur le lac. Je gérais bien cette partie en frontside… mais il fallait faire attention aux appuis car tu passais du béton qui accrochait super fort au plexi transparent qui glissait, avec très peu d’adhérence.
C’était une compétition de bowl seulement ?
Oui. La compétition était dans tout le park. Je me rappelle que je faisais un espèce d’aerial dans le bowl (en forme de cuillère) du fond qui n’était pas très haut mais dont les courbes n’étaient vraiment pas terribles. Pour la compétition, je suis arrivé 2e parce que j’avais trouvé une bonne ligne qui me permettait de curver dans le bowl et me maintenir au niveau du pseudo coping.
Tu allais souvent à Lorient ?
J’ai du y aller environ 4 fois, c’est tout. Avec mes parents et mon copain Franck Pannetier. Ce park était quand même assez fou avec une descente et les aménagements de bosses sur un seul côté. C’est d’ailleurs un peu le type d’intégration au paysage que l’on voit aujourd’hui revenir dans les skateparks comme celui de Carry-le-Rouet par exemple.
Lorsque tu skatais le park, il y avait encore les filets entre les parties ?
Oui. Ça empêchait d’utiliser tout le potentiel des lignes surtout dans le snake en donuts qui aurait pu servir de spine….
L’as-tu skaté sans les filets ?
Non. On connaissait la fille du propriétaire qui avait construit le skatepark et j’y suis retourné grâce à elle avec mon ami Frank Pannetier lorsqu’il était fermé, sans les filets. Mais on ne l’a pas skaté car il était envahi par les ronces.
Son père était un ingénieur béton. Il avait un shop de skate à Nantes et un à Lorient. Ils vivaient dans une superbe maison sur le terrain au-dessus du skatepark. Sa femme tenait le skatepark de Lorient avec un petit local, une espèce de guinguette qui proposait un peu de matériel. Chaque fois que j’y suis allé, ils diffusaient du Bob Marley en continu ! Ça m’a marqué à vie ! Sa fille, qui avait une vingtaine d’années, s’occupait du shop à Nantes, rue de l’Arche Sèche.
Comme dans tous les skateshops du monde, on allait y traîner après nos sessions chez Decré ou Place Émile Zola lorsqu’on allait faire des descentes. Le shop avait toutes les marques américaines et on venait regarder le matos et glander. Ça a duré 2 ans et à l’effondrement du marché, il n’y avait plus rien pour acheter du matos à Nantes. J’ai revu des skates plus tard, au début des années 80 en Angleterre, à Bath pendant un voyage scolaire, mais je n’avais pas assez d’argent pour acheter du matériel… Il y avait une superbe Sims Taperkick en 10 pouces, en marqueterie. J’aurai rêvé la ramener, à la place j’ai ramené un vinyl double platinium du groupe Kiss !
Pour en finir avec Lorient, comment était le revêtement au début ?
Je pense que la réalisation a du être assez compliquée, il y avait très peu de modèles en France. Le ciment était rugueux et ça ne roulait pas très bien. Même avec le top des Sims Snake, j’avais beaucoup du mal. D’autre part, les courbes ne relançaient pas. Il y avait aussi des parties over vert le long de la falaise qui étaient difficiles à curver.
Ceci dit, malgré tous ces défauts, il y avait quand même des lignes intéressantes à faire. Je serais curieux d’y retourner aujourd’hui pour le rouler 40 après…
À La Baule, j’ai entendu parler d’un skatepark modulaire sur un parking qui s’appelait le “Preskil”, avec une rampe et des banks. Ça te dit quelque chose ?
Je n’ai jamais connu ni entendu parler de ce spot… Par contre j’ai pas mal skaté au Skate-park de la Roche-sur-Yon. J’avais une moto, une Honda XR 125 et j’y allai de Nantes avec toujours le même pote, Frank.
J’ai vu un championnat de France au début des années 80. C’était la première fois que je voyais Frédéric Mitrano, il s’était embrouillé avec mon copain Cyril Cochelin, disparu depuis. J’ai revu Mitrano des années plus tard à Marseille car il venait quelques fois curver au Ditch du Roy d’Espagne. Il ne parlait à personne mais il maîtrisait bien le spot.
La Roche-sur-Yon
Comment était le béton de La Roche-sur-Yon les premières années ? Est-ce qu’il roulait bien ?
Rien à voir avec son état maintenant, le béton était bien lisse.
La half-pipe était complet…
Oui, tu pouvais vraiment bien l’exploiter, alors que c’est devenu difficile depuis qu’ils en ont coupé une partie. C’est à La Roche que j’ai rencontré Christophe Bétille et un pote qui avait de grosses lunettes. Ils venaient tous les deux de La Rochelle. Ils arrivaient comme des stars à La Roche-sur-Yon, ils nous prenaient de haut, surtout mon pote Franck Pannetier. On était des gros ploucs des bouseux ! On n’avait pas les fringues qu’il fallait et on ne faisait pas des tricks, juste des grinds et des sauts en sortant du vampire…
Quel skater t’as impressionné là-bas ?
Un parisien asiatique, surnommé “Le Traître”. Il faisait des rock’n’roll slides dans le half-pipe et surtout des Miller flips sur l’extension du ditch ! Avec une facilité incroyable !
J’ai aussi le souvenir d’un autre parisien dans le pool qui avait 45 ans, ce qui me paraissait très vieux à l’époque pour faire du skate ! Il doit avoir 85 ans maintenant…
Plus tard à la fin des années 80, j’ai vu la tournée Etnies à La Roche avec Natas Kaupas, Alan Petersen et Mickey Reyes. Le Mac twist de Petersen sur l’extension, c’était phénoménal. Et ses ollies frontside dans le ditch et le half-pipe à 1m 50 de hauteur… Il me disait : « Tu sais, c’est facile, tu n’as qu’à te laisser porter ! » Moi, je n’arrivais qu’à grinder en front (rires) ! Je me pose encore la question de savoir comment ils faisaient pour aller tous aussi vite…
Est-ce que tu avais skaté le snake de Saintes ?
Oui, c’est un truc infernal. Je savais le remonter, mais je ne suis jamais descendu dans les bowls en partant du haut. Ça allait vraiment trop vite ! Je partais du dernier virage pour rentrer dans les bowls. Je n’ai jamais compris comment Natas avait pu faire son célèbre transfert ! Je pense que même Pedro Barros y réfléchirait à deux fois avant de s’envoler comme ça !
Dans les skateparks, tu fais encore du skate et du roller, alternativement ?
Oui, Je n’ai jamais arrêté de faire les 2. Dès les années 70, ma mère m’emmenait sur une piste ovale de la Durantiére aux bords relevés à 15°, 20 ° et un rink-hockey au milieu. J’y suis retourné avec un skate il n’y a pas longtemps et j’aime toujours tourner là-dessus de temps en temps.
T’avais monté des quads pour les parks ?
Oui, avec mes Sims Snake à l’arrière et mes Kryptonics rouges.
Quelles différences y avait-il pour toi entre un skate et des patins ?
C’est plus facile le roller ! (rires) Je faisais de l’un et de l’autre en fonction de la difficulté. À Nantes, Pascal Beltrami me charrie toujours là-dessus. « T’as pas fait skate au début », « Tu venais faire de la rampe avec tes rollers et tes Kryptos rouges », etc. (rires) À chaque fois que je le vois, j’y ai droit…
C’est assez rare !
Oui, je l’assume complètement. Quelqu’un comme Toto Ghali par exemple, a été autant impliqué dans le Skatepark de Marseille (bowl du Prado) que beaucoup d’entre nous. Je ne vois pas de frontière à ce niveau-là. Je ne pense pas être quelqu’un de clivant.
CONTINUES ON PART
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